
En quoi les scientifiques ce sont-ils inspirés des écureuils volants pour fabriquer les combinaisons de wingsuit?
L'histoire du wingsuit
Tout commence en 1917 avec Franz Reichelt qui a sauté du premier étage de la Tour Eiffel, il portait sur lui une voilure qui devait faire office de parachute, mais qui s’est mal ouverte voire pas du tout. Il s’est écrasé après 57 mètres de chute libre et a laissé un trou de 20 cm de profondeur suite à son impact contre le sol.
L’année 1920 a été marquée par la création de la première combinaison munie d’ailes battantes qui aurait permis de voler comme une chauve-souris. C’est à la force des bras que le battement d’ailes devait être recréé, mais la portance n’étant pas suffisante beaucoup de chutes ont été à déplorer ! Il faut dire que la machine était fabriquée avec du bois, de l’acier et de la toile, un amalgame qui rendait le tout bien trop lourd pour espérer voler avec.
Clem Sohn était un parachutiste acrobatique, c’est cet homme qui a mis au point la première combinaison de wing-suit, c’est d’ailleurs celle de ce fou volant qui ressemble le plus aux tenues actuelles. Il enchaine les représentations avec son costume composé d’ailes en toile zéphyr et de tubes d’acier. En 1937, Clem sauta d’un avion pour un nouveau spectacle, qui sera son dernier après s’être écrasé violemment contre le sol. La faute à son parachute qui ne s’est pas ouvert…
Plusieurs dizaines d’années plus tard, en 1969 exactement débarque Carl Boenish. Il reprend et améliore la combinaison de son prédécesseur Clem Sohn au péril de sa vie alors qu’il était en train de révolutionner le monde du parachutisme et de créer le wingsuit. C’est d’ailleurs à cet homme que nous devons les premières apparitions de ce sport sur les écrans.
Patrick de Gayardon a révolutionné le wingsuit en améliorant encore une fois les précédentes combinaisons. Il s’inspira de l’aérodynamisme de la navette spatiale Columbia pour créer sa propre tenue avec des ailes souples situées entre les jambes et sous les bras. Patrick Gayardon à sauté en wingsuit, il saute d’un avion Pilatus, fait une session de wingsuit et réussit à remonter dans le même avion une minute plus tard.

Le sport en lui-même
Le vol en wingsuit est un sport extrême qui passionne les sportifs professionnels et les amateurs depuis quelques années maintenant mais qui reste encore en partie méconnu pour de nombreuses personnes. C’est d’ailleurs généralement à cause de cette méconnaissance que le grand public en parle comme un sport « dangereux » .
Toutefois, il faut savoir que le wingsuit n’est pas plus dangereux que d’autres activités sportives ! On vous en dit plus sur ce sport aérien de l’extrême
Le vol en wingsuit (qui signifie grosso modo « combinaison à aile » ) consiste à effectuer un saut dans le vide, depuis un aéronef (avion ou hélicoptère) ou une falaise, vêtu d’une combinaison qui gonfle pour permettre au parachutiste de réduire sa vitesse. Cette combinaison dispose d’ailes au niveau des bras et des jambes.Le wingsuiter ressemble ainsi à un écureuil volant !C'est un sport extrême très technique. On ne pratique pas le wingsuit comme on piloterait une voiture de sport ! Le vol en wingsuit n’est généralement réservé qu’à une élite de professionnels, principalement des parachutistes et des bases jumpers.
C’est une activité sportive à hauts risques et elle doit être pratiquée consciemment et dans le respect des règles de sécurité. De nombreux wingsuiters croisent le chemin de novices voulant s’élancer d’une falaise sans avoir la moindre idée de ce qu’ils font.
Le wingsuit n’est pas « dangereux » mais doit être pratiqué par des professionnels !
Le vent c'est important
Sauter avec une bonne météo
Le vent quelque soi sa direction affectera énormément votre vol et vos performances car il influera directement sur votre vitesse et votre trajectoire.
Vent de travers : Très dangereux à l’exit car il vous pousse de coté alors que vous n’avez pas de vitesse.
Brise descendante : Elle réduira fortement votre finesse habituelle et vous poussera vers le sol tout au long du saut.
Brise montante : Elle réduira votre vitesse sol et pourra vous faire perdre le vol. Essayer de garder un fort angle d’attaque afin de conserver une bonne vitesse.
Thermiques : Bulles et instabilité. Vous pouvez faire de très bons départs dans de légers thermiques et des vols trés aléatoires. Essayez de sauter seulement par léger thermiques et conserver un fort angle d’attaque afin de ne pas vous faire mettre à plat lors du passage d’une bulle.
Les conditions sont en générale très différentes entre l'exit et le fond de vallée, elles peuvent également changer pendant la durée de la marche d’approche.
Si vous pouvez, appeler par radio un contact sol pour faire un état des vents et de la couverture nuageuse au posé.
Jeter des brindilles afin de visualiser les vents sur les 100 premiers mètres sous l’exit.